Des attaques sanglantes à Pont-Sondé font 70 morts, l’ONU réagit
Des bandits du gang « Gran Grif » opérant à Savien dans le département de l’Artibonite ont envahi la localité de Pont Sondé en date du jeudi 3 octobre 2024. Les malfrats ont assassiné 70 personnes dont des femmes et des nourrissons, incendiant également des maisons et des véhicules. Une situation qui a contraint des habitants de fuir leurs domiciles. Vingt quatre heures après, l’organisation des nations unies (ONU) a réagi.
L’État haïtien continue de perdre des territoires dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans des villes de province malgré ses multiples promesses. Les bandits ne cessent de sortir leurs griffes, et c’est la population civile qui en fait les frais.
Les malfrats du gang « Gran Grif » ont perpétré une attaque sanglante sur la population de Pont-Sondé. Laquelle attaque a fait 70 morts et 16 blessés graves. Les bandits ont eu le temps d’incendier 34 véhicules et 45 maisons. Une situation chaotique qui a contraint les membres de la population à s’en fuir.
Entretemps, l’ONU a réagi 24 heures après ces attaques qui endeuillent une population qui ne demande que le strict minimum.
« L’ONU a tenu d’appeler à une augmentation financière et logistique internationale à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti », a-t-on lu dans un document publié en début de journée par l’ONU qui, par la même occasion, a fait savoir qu’il est essentiel que les autorités haïtiennes mènent une enquête rapide et approfondie sur cette attaque, tout en souhaitant que les présumés responsables soient poursuivis en justice, et garantir des réparations aux victimes à leurs familles.
Faudrait-il qu’on rappelle que des agents des différentes unités spécialisées de la police nationale d’Haïti ont été déployées à Pont-Sondé pour limiter les dégâts. Toutefois, les autorités craignent un alourdissement du bilan.
Richarson Bigot
