Déjà deux mois depuis que Garry Conille a été investi dans ses fonctions de Premier ministre. Officiellement chef du gouvernement de la transition depuis le 12 juin 2024, le médecin de 58 ans a, de fait, hérité d’une situation sociopolitique chaotique, d’une crise sécuritaire et humanitaire auxquelles lui et son équipe doivent apporter des solutions. Selon le Président de Boku Global Corporation, une organisation qui fournit, entre autres services, des conseils stratégiques aux Gouvernements, Bradley Lambert, le locataire de la Primature est très lucide et ne se doute jamais de l’immensité de la tâche qu’il est appelé à accomplir. « Le Premier ministre Garry Conille est conscient et confiant dans sa capacité à résoudre le grand problème de sécurité auquel fait face le pays. Il est un homme d’expérience qui sait que le banditisme n’est pas né en Haïti, et qu’Haïti n’est pas le seul pays qui dispose des zones de non-droit. Comme tous ces pays qui un jour sont parvenus à se débarrasser des gangs armés qui terrorisaient leurs populations, Haïti arrivera à le faire. Le Dr Conille en est convaincu », a laissé entendre le fils de l’ancien Président du Sénat de la République.
Comme pour mettre un bémol, Bradley Lambert a souligné que tous les protagonistes de la crise, à savoir le Conseil présidentiel de la transition, les partis politiques, les organisations de la société civile, les secteurs religieux, entre autres, doivent œuvrer d’un commun accord en vue de la réussite de la transition. « Malheureusement, certains secteurs en Haïti aiment prédire l’échec d’un gouvernement quelconque, d’autres travaillent pour que l’échec prédit se matérialise. Vu la situation actuelle, vu la dégradation des conditions de vie de la population, un dépassement de soi est nécessaire de part et d’autre. Les forces vives du pays doivent impérativement rejoindre le Premier ministre Garry Conille et le CPT dans leurs efforts visant à lutter contre l’insécurité, à éradiquer la corruption au sein de l’Administration publique, et dans tous les grands chantiers dont le Chef du gouvernement personnellement a fait siens… Au final, c’est tout le monde, spécifiquement Haïti, qui gagnera quand les Affaires pourront reprendre normalement, quand les touristes pourront venir profiter de nos plages, notre soleil et de notre culture, quand des investisseurs nationaux et étrangers pourront investir des millions, pourquoi pas des milliards dans la capitale et dans nos villes de province », a déclaré Bradley Lambert.
De l’avis du numéro un de Boku Global Corporation, la Communauté internationale, notamment les pays amis d’Haïti, au premier rang desquels les Etats-Unis, la France et le Canada, jouent un rôle non négligeable dans la recherche d’une solution à la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays depuis quelque temps. Il en veut pour preuve, les millions de dollars déjà mis à la disposition de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMSS), les promesses de don faites par certaines institutions internationales comme la Banque interaméricaine de développement (BID) à Haïti, ainsi que les appels au dialogue et à la recherche d’un consensus permanent entre Haïtiens qui se multiplient aussi bien dans les réunions de la CARICOM, les sommets de l’Organisation des Etats Américains (OEA), à la tribune de l’Organisation des Nations Unies (ONU). « Plus que jamais, la Communauté internationale veut aider Haïti à sortir du bourbier. Les engagements pris sont clairs et certaines promesses ont été vites tenues. Les pays qui ont une longue histoire d’amitié et de coopération avec Haïti, comme les Etats-Unis, la France et le Canada, montrent qu’ils sont préoccupés par la situation chaotique qui y règne. C’est une chance que les protagonistes ne doivent pas laisser passer. Nous disons chance parce que la guerre russo-ukrainienne se poursuit, le conflit israélo-palestinien n’a pas cessé. Haïti ne sera pas éternellement la préoccupation de l’international. C’est pour cela qu’il nous faut agir ensemble et vite pour résoudre le problème de sécurité, bannir la crise humanitaire, réaliser la conférence nationale, organiser les élections… en gros permettre à Haïti de regagner son statut de République démocratique. Le prix à payer n’est pas plus élevé que ça. Il suffit de reconnaitre que le pays est notre, afin de dépasser nos clivages. Donc, se dépasser. C’est cet effort que consentent chaque jour le Premier ministre Garry Conille et son équipe… », a conclu Bradley Lambert qui assure que le chef du gouvernement est, plus le temps passe, convaincu de la réussite de la transition dont lui et les membres du Conseil présidentiel constituent les principaux meneurs.
GeorGes Allen