CARICOM : alliance entre des structures politiques et les groupes armés, Leslie Voltaire monte au créneau
Le Président du conseil présidentiel de la transition, Leslie Voltaire a dénoncé, la semaine dernière, les structures politiques qui ont concocté et paraphé un document destiné à la CARICOM via lequel elles ont exigé l’intégration de l’association criminelle « Viv ansanm » à la table des négociations pour une sortie de crise. Une initiative qualifiée de menace pour la République par le Président-conseiller.
Comme tous les chemins mènent à Rome,les politiciens haïtiens pensent que toutes les voies sont bonnes pour parvenir à prendre le pouvoir. L’histoire même de la politique haïtienne s’est basée sur des alliances fragiles, irrationnelles, corrompues et malsaines visant la prise du pouvoir.
Que ce soit entre le parlement et l’exécutif, entre l’exécutif et le judiciaire ou entre les partis politiques et d’autres structures de la société civile, les pactes conclus ne sont jamais au profit de la classe défavorisée.
Pour preuve, le Collectif 30 janvier, les Engagés pour le développement (EDE) et une frange de l’accord du 21 décembre ont frabriqué un document pour être envoyé à la CARICOM. Via ce document, ces politiques ont opté pour que la coalition criminelle « Viv ansanm » soit partie prenante dans les discussions devant mener à une sortie de crise.
Une alliance dénoncée par Leslie Voltaire qui, dans la même veine, a indiqué qu’il s’agit d’une menace pour la République. En agissant ainsi, ces partis politiques ne font que s’écarter des principes républicains.
Le Président-conseiller, sur un ton ferme, a fait savoir que ces acteurs signataires du document doivent être traduits devant la justice. Le Lavalasien de souche, sans langue de bois, a laissé entendre qu’un tel comportement est une trahison de la mémoire des victimes et cela porte également atteinte à la souveraineté nationale.
Richarson Bigot
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