École de danse Joëlle Donatien Belot : 45 ans au service de la communauté

Elles ne sont peut-être pas nombreuses mais les rares écoles de danse œuvrant dans le pays ne cessent de jouer un rôle de développement pour les enfants. En exemple, l’école de danse Joëlle Donatien Belot est la plus célèbre, après environ 45 ans au service du pays. Et encore pour refermer cette année académique 2023-2024, cette institution qui a déjà formé pas mal de générations, a réalisé un gala d’été baptisé « Inspiration » en date du 23 juin dernier à l’hôtel Karibe. Un vrai régal, un spectacle qui fera tache d’huile dans le cœur et la memorie des parents et de l’assistance.

Le traditionnel gala de fin d’année de l’école de danse Joëlle Donatien Belot a bel et bien eu lieu le 23 juin 2024. Un spectacle qui a fait salle comble pour clôturer cette année académique malgré la situation sécuritaire délétère du pays depuis tantôt cinq ans. Costumes, jeu de lumière, décor intérieur, sonorisation, euphorie du public (…) toutes les conditions étaient réunies pour une demie journée pleine de bonheur et fierté.

Ballet, folklore, yanvalou, mambo, hip-hop boys (…) sont entre autres des chorégraphies de danses exécutées avec brio par ces jeunes talents ainsi que leurs mamans qui ont fait les délices du public.

En marge de cet événement, Mme Belot, danseuse professionnelle et chorégraphe, n’a pas caché sa satisfaction quant au dévouement de son staff et la volonté des parents qui se sont illustrés en vue de la réussite de cette année académique malgré l’aggravation de la situation sécuritaire du pays.

Contactée par téléphone après l’événement, Mme Joëlle Donatien Belot a tenu d’annoncer la célébration en grande pompe du 45e anniversaire de la fondation de son école le 1er décembre prochain. Elle a aussi indiqué que son école de danse compte à son actif 58 spectacles, les uns plus captivants et mémorables que les autres.

Mme Belot dit croire dur comme fer que l’émergence de ces jeunes bourrés de talents n’est pas une mission impossible, mais qu’un climat de stabilité et de sécurité sont incontournables à cet effet.

Quant à l’épanouissement des enfants, cette une belle facette du métier, a-t-elle avoué lors de cette interview. Voir les danseurs s’épanouir de jour en jour, prendre conscience de leur corps, dépasser leurs limites, vaincre leur timidité, sympathiser avec les autres, s’entraider, aimer la danse pour soi, c’est du bonheur, a-t-elle renchéri.

Richarson Bigot
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