Gagnante des « printemps » égyptien et tunisien, la confrérie islamique a été brièvement propulsée au pouvoir au Caire et durant une décennie à Tunis. Dans un entretien au « Monde », la politologue Sarah Ben Néfissa et l’historien Pierre Vermeren estiment que son dogmatisme et l’incompréhension de l’attachement des peuples arabes au nationalisme l’ont conduite à de retentissants échecs.