« Influencer le Conseil présidentiel », les manœuvres pernicieuses de Michel Martelly révélées par le New York Times

0
273

L’ancien président haïtien Michel Joseph Martelly et ses acolytes exercent des pressions sur des dignitaires de l’État, en particulier sur les conseillers présidentiels, sur le choix du prochain premier ministre. De plus, une proposition d’amnistie pour les gangs armés et des anciens serviteurs de l’État éclaboussés dans des scandales de corruption a été faite par le chanteur sexiste, a révélé le journal, The New York Times.

Le journal américain a fait des révélations fracassantes à propos de l’ancien Président « Tèt kale » Michel Martelly et ses acolytes qui veulent s’imposer auprès des membres du Conseil présidentiel. L’ancien locataire du palais national veut être partie prenante dans le choix du nouveau premier ministre haïtien qui aura à mener la barque du gouvernement pendant la transition. Martelly a également proposé une amnistie pour les gangs qui terrorisent la population depuis tantôt quatre ans ainsi que les ex-dignitaires qui ont servi l’Etat haïtien dont leurs noms sont cités dans des cas de corruption.

Contacté à ce sujet, le 56e président haïtien a nié catégoriquement ces allégations qui, dit-il, ne sont pas fondées quant à ses prétentions d’entamer une sorte d’ingérence dans les affaires du Conseil.

« Je n’ai jamais eu de relation avec des gangs et je n’ai fait aucune référence à l’amnistie pour qui que ce soit. Ces accusations sont politiquement motivées », a-t-il confié au journal new-yorkais.

A travers ce même article, le journal a révélé que dans l’affaire relative au bateau de « Drogue sucrée », toutes les preuves ont quasiment disparu parce que les témoins ont été intimidés par les hauts dignitaires de l’administration Martelly, par le caïd Jimmy Chérizier, plus connu sous le sobriquet Barbecue, policier à l’époque.

Le journal a souligné que Dimitri Hérard, ancien membre influent de la sécurité personnelle du Président Martelly, avait ordonné à plusieurs membres de la garde présidentielle de transporter de la drogue du bateau via des véhicules de la PNH, selon plusieurs témoins de la capitale haïtienne.

Pour connivence avec les gangs, Michel Joseph Martelly avait été frappé de plein fouet par les sanctions canadiennes. Celui qui ne respecte personne et traite tout le monde par des propos grivois n’étend pas lâcher prise, il met en œuvre des stratégies visant à contrôler le pouvoir.

Richarson Bigot
[email protected]

Leave a reply