
Les attaques des gangs à Kenscoff font 262 morts et 66 blessés, selon BINUH
C’est un rapport accablant que le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti a publié ce lundi 7 avril 2025, relatif aux attaques meurtrières des gangs armés dans la commune de Kenscoff. Cette instance onusienne en Haïti dénonce des attaques violentes perpétrées par des membres de la coalition criminelle “Viv Ansanm” dans cette commune qui ont causé la mort de 262 personnes et 66 blessés.
En conséquences, plus de 3000 personnes ont dû fuir cette région pour éviter de se faire broyer par cette machine infernale des assaillants.
Depuis tantôt deux mois, des localités de la commune de Kenscoff subissent constamment les assauts répétés des gangs criminels, dans un communiqué du BINUH publié ce lundi.
Entre 27 janvier et 27 mars, ces attaques ont causé de graves violations des droits de l’homme, si l’on peut croire cette entité qui a tenu de préciser qu’au moins 262 personnes ont été tuées.
Ces personnes tuées sont réparties ainsi: 115 membres de la population et 147 membres des gangs. Quant aux 66 blessées, il s’agit donc des 59 membres de la population et sept membres de gangs, a précisé le BINUH qui n’a pas oublié de mentionner les huit éléments des forces de sécurité qui ont été tuées et blessées.
“Les membres des gangs ont fait preuve d’une brutalité extrême, cherchant à semer la peur au sein de la population. Ils ont exécuté des hommes, des femmes et des enfants, à l’intérieur de leurs maisons et en ont abattu d’autres sur les routes et sentiers alors qu’ils tentaient de fuir la violence, y compris un nourrisson. Leurs corps ont ensuite été brulés”, a-t-on lu dans ce communiqué publié en début de journée.
Le plus loin, ce rapport a également fait mention des violences sexuelles contre au moins sept femmes et jeunes filles au moment de la préparation et pendant le déroulement des attaques.
Les gangs ont aussi saccagé des maisons et en ont incendié plus de 190. Des attaques musclées et suicidaires qui ont forcé plus de 3000 personnes à fuir leurs localités, selon BINUH.
Richarson Bigot
Richardsonwiltesbigot@gmail.com