Montrouis : une attaque des bandits sur un minibus fait 5 morts et 8 blessés
Dans l’après-midi du lundi 9 décembre 2024, des bandits armés ont ouvert le feu sur un minibus assurant le trajet Port-au-Prince/Saint-Marc. Cinq personnes ont été tuées dont le chauffeur et huit autres sont sorties blessées. Un hôpital de la région a reçu les blessés pour les soigner. Dans l’intervalle, le gouvernement n’a annoncé aucune mesure pour reprendre le contrôle de cette route nationale contrôlée par les bandits depuis presque deux ans.
2024 restera une année cauchemardesque et terrifiante pour la population haïtienne. Des massacres en série, des maisons et véhicules privés incendiés, des familles sont contraintes d’abandonner leurs domiciles pour se réfugier dans des camps de fortune suite aux exactions musclées des bandits armées qui cherchent continuellement à s’emparer de plus de territoires.
Des routes nationales bloquées, voire contrôlées par ces groupes armés qui érigent des postes de péage, sous le regard impuissant ou complice de l’Etat, et c’est la population civile qui en fait les frais.
Cinq personnes sont ajoutées sur la longue liste des victimes des bandits opérant en toute quiétude. Ces malfrats ont perpétré une attaque sur un minibus assurant le trajet Port-au-Prince/Saint Marc. Ce crime odieux exécuté à hauteur de Montrouis lundi dernier a coûté la vie à cinq personnes dont le chauffeur et une femme enceinte. Les huit autres personnes ont été transportées d’urgence à l’hôpital.
Vingt-quatre heures après ce drame, aucune annonce officielle n’a été faite par le gouvernement visant à reprendre le contrôle de cette route nationale contrôlée depuis vingt mois par les bandits. L’État va continuer à déplorer sans prendre de décision et la population civile, éternelle victime, peine encore à trouver des dirigeants pouvant l’aider à sortir de ce marasme.
Richarson Bigot
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