Le gouvernement kenyan a annoncé avoir suspendu le processus de déploiement de ses policiers en Haïti dans le cadre d’une mission au soutien à la Police nationale d’Haïti (PNH) pas avant que le conseil présidentiel haïtien ne soit légalement installé. Cette décision survient suite à l’annonce de la démission du premier Ariel Henry et son cabinet dans la nuit du 11 mars 2024.
Haïti doit encore patienter, voire souffrir après les attaques en série des gangs armés qui contrôlent désormais la zone métropolitaine de Port-au-Prince. La mission multinationale en soutien à la PNH qui devait être conduite par le Kenya doit attendre l’installation du conseil présidentiel suite à la démission du PM Ariel Henry.
« Le déploiement de la police
kenyane en Haïti est désormais suspendu
suite à la démission du Premier ministre
Ariel Henry », a écrit le journaliste Wafula, correspondant de BBC à Nairobi, capitale du Kenya.
Selon le secrétaire principal des Affaires étrangères du Kenya, Korrir Sing’Oei, mentionné par le journaliste, sans une administration politique en Haïti, il n’y a pas d’ancrage sur lequel le déploiement puisse reposer.
Sur son compte X, le journaliste Lan Wafula a confié que le Kenya attendra l’installation d’une nouvelle autorité constitutionnelle avant de prendre de nouvelles décisions sur le déploiement.
Faut-il rappeler qu’il y a moins de 24h, Ariel Henry a annoncé sa démission. Son gouvernement partira dès que le conseil présidentiel sera nommé, a-t-il souligné lors de son message publié dans une vidéo tard dans la nuit du 11 mars 2024. Dans la foulée, les acteurs politiques s’activent pour trouver les noms des membres dudit conseil présidentiel qui devra prendre les rênes du pays dans les prochains jours ou mois…
Richarson Bigot
Richardsonwiltesbigot@gmail.com